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François Dhumes, c'est la discrétion incarnée. Vous ne l'entendrez jamais hurler, jamais interpeller ni vociférer. C'est dans la vigne que cet Auvergnat se sent dans son élément.
Après cinq ans de salariat sans passion, il se lance courageusement avec un hectare en 2005 et bosse en parallèle chez les Tricot, Patrick Bouju et avec Stéphane Majeure du domaine de Peyra. « J’ai appris à leur contact. Et puis, c’était les canons que je buvais. Quitte à faire du vin, autant faire quelque chose qui te plaise, que l’on peut boire. J’allais leur demander des conseils et puis après j’ai fait comme je le sentais. » Intuition, feeling, talent, même si sa grande modestie ne nous autoriserait certainement pas à utiliser ce terme, voilà les trois piliers de François.
« Aujourd'hui, si je devais définir ma méthode, je dirais que c’est la non-manipulation. Je fais très peu de pompages, pas de soutirage, pas de pigeage. J’en fais globalement le moins possible à la cave. L’idée c’est que les raisins gardent ce qu’ils sont vraiment. » Sa méthode, traditionnelle et pleine de bon sens (vendange entière, macération de quatre semaines avec saturation de CO2), génère très peu d’extraction, ce qui donne un jus clair avec une belle acidité structurante. Cela engendre alors des Gamays plein d'énergie et d'une gouleyance diabolique.
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