"Là où tout a commencé avec notre aventure, notre bébé Joujou, fait à partir de vieilles vignes de gamay à côté de notre maison où nous laissons nos moutons et nos cochons paître et travailler pendant l'hiver. Beaucoup de travail manuel de notre part pendant le reste de l'année, mais cela donne de très bons raisins. Le terroir est un mélange de granit décomposé, de quartz et d'argile. Le rendement n'est pas très élevé (18Hl/ha). Fermentation semi-carbonique en béton et en acier inoxydable avec un peu de gamay de pressurage direct. Après le pressurage, nous assemblons le tout dans un grand dôme en fibre de verre où le vin a encore de l'espace pour danser et terminer la fermentation. Il a ensuite vieilli pendant plus de 10 mois avant d'être mis en bouteille dans le même dôme. Un vin follement énergique."

"Depuis un certain temps, l'Ousia fait partie de la gamme familiale du Clos Bateau. C'est l'un des vins créatifs que nous avons décidé de produire. Nous aimons faire du brainstorming et trouver des idées différentes. Non seulement sur le plan gustatif, mais aussi sur le plan visuel. C'est alors que l'idée d'Ousia nous est venue, nous avions cette idée de fraîcheur et de fruité du pressurage direct du gamay et du chardonnay, mais nous voulions aussi qu'il soit un peu plus structuré. C'est alors que nous avons décidé de presser directement le gamay et le chardonnay et d'inclure le chardonnay en grappes entières dans la cuve pour une petite macération. Il s'est avéré que c'était un mariage parfait."

"En suivant un chemin dans notre vignoble jusqu'à une petite rivière qui traverse notre prairie, nous arrivons à cette parcelle mystique de Chardonnay. Une parcelle entourée de très vieux chênes, de mûres, de prunelliers, etc. et dont le terroir est particulièrement argileux. Ceci est excellent pour la biodiversité : saluez les chevreuils, les lièvres et autres, mais aussi une grande zone de reproduction pour la flavescence dorée (qui a tué avec son virus près d'un tiers de notre parcelle). Malheureusement, il y a moins de vignes cette année, mais nous espérons maîtriser la maladie dans quelques années et replanter les parcelles vides. Avec un pressurage direct, une vinification en amphore et une petite partie sur une barrique usagée, il est devenu ce vin mystique, tout comme la parcelle elle-même".

"Lorsque nous regardons de notre maison vers la montagne en direction de Regnie-Durette, il y a une parcelle de près d'un demi-hectare qui nous appartient. C'est assez drôle parce que la moitié est à Regnié et l'autre à Lantignié. Les deux villages l'appellent Croix Pennet, mais seul Lantignié utilise deux fois le n. L'exposition est orientée vers le sud et elle est pleine de gros rochers de granit. C'est un terroir spécifique et chaque année, ce vin parcellaire a ce goût de Croix Pen(n)et qui est difficile à expliquer. Nous faisons des macérations plus longues et nous élevons 70 % du vin dans des barriques bourguignonnes."

"En 2020, nous avons fait un test avec une macération de 2 ans de chardonnay pour voir le flux du vin avec une longue macération. C'est quelque chose que nous faisons par intuition, par curiosité et en testant pour voir quelle sera la bonne durée. C'est pourquoi nous avons décidé ces deux dernières années de prolonger la macération de l'Aptemiz. Pour le 23, il s'est avéré que les 10 mois étaient magiques. Les raisins ont été égrappés à la main sur une planche en bois, puis vinifiés et élevés sur des amphores". Production de seulement 670 bouteilles

"Malheureusement, nous n'avons pas pu lancer notre cuvée spéciale Sauvage l'année dernière. Mais nous sommes heureux d'annoncer son retour en 2023. Il provient de notre célèbre parcelle sauvage, qui a été abandonnée pendant quelques années avant notre arrivée. Cela signifie des raisins spéciaux mais un rendement incroyablement faible : 6 HL/ha. Le long vieillissement de 10 mois en fibre de verre, qui exprime le terroir, est tout à fait étonnant."

"Depuis que nous avons décidé, en 2022, de creuser deux Qvevri géorgiens dans notre jardin, nous savions que nous devions en faire quelque chose de spécial. Après avoir expérimenté différents cépages et différentes périodes de macération, les choses étaient claires pour nous. Nous aimons le pinot noir et nous avons décidé de faire de très longues macérations avec ce cépage. Depuis le millésime 22, notre cuvée Sang de Terre est née. Après 10 mois de macération, nous avons décidé qu'elle était prête à être pressée. Avec un petit seau, nous retirons tous les raisins et nous les pressons avec notre pressoir en bois. Après le pressurage, le vin fait une sieste de 1,5 mois en barrique et il est temps de le mettre en bouteille". 760 bouteilles seulement.